Dr Gordon McDonald
Médecin en soins palliatifs,
Nouveau-Brunswick
« Ce cadre de compétences national, reconnu et accepté dans plusieurs territoires, accomplit une tâche énorme : il nous fait faire un grand pas vers l’avant. »
Dr Gordon McDonald, Médecin en soins palliatifs,
Nouveau-Brunswick
Soutenir la personne à part entière
Garantir la cohérence dans les divers contextes de soins et domaines impliqués peut présenter des défis. Ces défis s’intensifient lorsque les soins sont prodigués à des personnes qui vivent en région rurale ou éloignée et qui doivent se rendre en ville pour recevoir des soins de troisième ligne ou qui reçoivent des services de soins à domicile pouvant être limités en raison de la distance.
Pour être efficaces, tous les membres de l’équipe interprofessionnelle doivent se sentir à l’aise avec l’idée de tenir des conversations sur les soins palliatifs, d’être présents et de soutenir la personne dans son intégralité. Le Cadre de compétences constitue un outil unificateur pour l’ensemble des domaines professionnels, mais aussi au sein de chacun de ces domaines. Le fait de savoir que les efforts des membres de l’équipe de soins de santé correspondent aux compétences attendues des généralistes ou des spécialistes à l’échelle nationale inspire la confiance et garantit l’adoption d’une approche harmonisée dans le cadre des soins et des conversations connexes, que ce soit à l’hôpital, dans un centre de soins palliatifs ou à domicile.
Une ressource fondamentale
Le Cadre de compétences représente un excellent point de départ pour développer les compétences que doivent posséder les prestataires de soins palliatifs. Il sert de base aux territoires qui n’ont pas de cadre provincial en place et accompagne ceux qui en ont. Il constitue la première étape à suivre pour permettre aux membres de l’équipe de soins de soutenir la personne au-delà de la gestion des symptômes et des traitements à base de médicaments, les amenant à soutenir la personne dans le cadre de son expérience palliative. Malgré leur horaire chargé et leurs préoccupations liées à la gestion de besoins physiques des patients, les médecins cliniciens sont généralement disposés à approfondir leurs connaissances pour mieux gérer les difficiles conversations qu’ils doivent tenir sur les soins palliatifs.
L’hospitalisation n’est pas nécessairement synonyme d’échec
Le désir qu’éprouvent les patients à l’idée de mourir à domicile est un sujet récurrent. Les médecins cliniciens s’efforcent de respecter ce souhait aussi longtemps qu’il est possible de satisfaire aux besoins en matière de soins. De nombreuses personnes ont la chance de bénéficier du soutien des membres de leur famille et de leur communauté qui tentent désespérément d’éviter l’hospitalisation afin de ne pas décevoir leur proche. Cependant, dans certains cas, il est parfois nécessaire et opportun d’hospitaliser les patients en fin de vie, pour diverses importantes raisons. L’hospitalisation est souvent le résultat d’une équipe qualifiée en matière de soins palliatifs qui a su répondre aux besoins du patient aussi longtemps que possible à domicile et qui a également su reconnaître son intérêt supérieur.
Le Dr Gordon McDonald est un médecin en soins palliatifs, un mari et un père qui réside à Fredericton, au Nouveau-Brunswick. Il a pratiqué la médecine familiale pendant 11 ans avant de se consacrer à temps plein à la médecine palliative et il a le plaisir de travailler avec le conseil d’administration de la Société canadienne des médecins de soins palliatifs (SCMSP) depuis 2021. Sa pratique lui a permis de soutenir de nombreuses collectivités rurales et équipes de professionnels de la santé dans le cadre de la prestation de soins palliatifs à l’hôpital, à domicile et dans le centre de soins palliatifs de Fredericton.
Ce projet a été rendu possible grâce à une contribution financière de Santé Canada. Les opinions exprimées ne représentent pas nécessairement celles de Santé Canada.
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